GRÉGORY GARGHENTINI et Léa Barbier pourraient l’avoir un peu mauvaise que l’on ne s’intéresse à leur cas que maintenant, tant ils n’ont pas rechigné à l’effort depuis une dizaine d’années au bas mot. On leur laissera par ailleurs l’en- tière responsabilité de vouloir nous laisser croire qu’il y a quelque chose de rouillé dans leur assem- blage, tant on met au défi qui- conque d’en déceler la moindre trace au fil de ce troisième album suintant à chaque seconde un blues à l’os d’une redoutable effica- cité. Guitare qui mord aux mollets plus sûrement que le grain rocail- leux ou le “foot drum” de mon- sieur – et harmonica à l’occa- sion – ; washboard, floor tom et chant (pour la première fois) chez madame : l’osmose est totale, quand elle ne se fait pas purement bluffante. Aucun temps mort ni faible, à peine celui de reprendre son souffle avant de… passer à la ligne suivante. Grosse claque!
X.B

Privacy Preference Center